Les partenaires : socle de l’économie circulaire

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Les partenaires : socle de l’économie circulaire
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Le 29 juin 2021, un colloque sur l’économie circulaire s’est tenu à l’ESCP. L’association française des Entreprises pour l’Environnement (EpE) y a exposé 3 ans de réflexion réalisés par sa commission “Ressources Naturelles” sur la démarche d’économie circulaire.

Cette réflexion collective menée sous la présidence de Rachel Kolbe Semhoun, directrice RSE du groupe InVivo, s’est appuyée sur 27 démarches concrètes menées par différentes entreprises. De cette analyse, il en ressort : 

  • les principaux objectifs de l’économie circulaire ;
  • l’analyse de la diversité des principaux modèles de gouvernance
  • les différents moyens de la mettre en œuvre ; 
  • l’importance des partenariats pour co-construire un modèle stable et pérenne.

Comment réussir à mettre en place une économie circulaire ? Quelle est la place et le rôle des partenariats ? Rzilient vous livre quelques pistes de réflexion et vous présente ses éco-collaborations pour une filière numérique vertueuse.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ? 

Aujourd’hui, il est important de trouver des modèles alternatifs pour essayer d’extraire moins de ressources rares, d’utiliser moins d’énergie et de produire moins de déchets. 

L’économie circulaire apparaît comme une bonne solution puisqu’elle se présente comme un modèle alternatif au modèle économique dominant qui se base sur une utilisation linéaire des matières premières.  

Selon l’ADEME, le schéma circulaire est un système d’échange et de production qui cherche à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement. L’empreinte carbone de l’entreprise et des utilisateurs et utilisatrices est réduite, ce qui permet de faire baisser l’empreinte carbone du numérique.

Pour être bénéfique, Rzilient base son modèle économique circulaire sur 3 domaines principaux : 

  • l’offre : on achète un service plus que des biens matériels ; 
  • la demande et le comportement des consommateurs et consommatrices : l’enjeu est de prolonger la durée de vie au maximum de leurs outils numériques ; 
  • la gestion des déchets.

Même si ce modèle économique circulaire semble être la solution idéale pour les prochaines années à venir, il existe de nombreux obstacles à sa mise en place.

Les obstacles et les contraintes du modèle circulaire

La dispersion des gisements de matières secondaires

Parfois, l’énergie et les matières secondaires nécessaires pour faire une ressource première sont éparpillées partout sur le territoire. Il peut être coûteux (en temps, en énergie et en argent) de les collecter pour les rassembler. L’exemple des microplastiques dans les océans est parlant, on voit bien qu’il est presque impossible de les ramasser à cause de leur taille et de leur quantité.

Il y a aussi un gros manque d’accès aux informations sur ces gisements de matières secondaires. C’est un vrai frein à leur collecte et réintégration dans l’économie. 

Pour accélérer le processus, il faut communiquer les informations suivantes : 

  • la géolocalisation des gisements ;
  • la quantité et la qualité ;
  • les acteurs du secteur.

La quantité et la qualité variables 

En fonction des matières secondaires dont on a besoin, il est possible qu’il y ait une hausse de la demande, ce qui résulte en une raréfaction du matériau. Souvent les matériaux qui sont recyclables sont produits en quantité insuffisante pour couvrir tous les besoins. Il faut alors produire du neuf.

Le fer est un bon exemple. Il est facile de le recycler et le récupérer, c’est le cas pour 95 % des ferrailles. Mais seuls 40 % de la production d’acier vient du recyclage car les quantités totales demandées sont en hausse. 

La qualité est également un facteur variable qui peut vite devenir une contrainte. Souvent mélangées avec d’autres matériaux, les matières premières secondaires sont parfois de qualité inférieure aux matières premières neuves. 


Le manque de technologies 

Nous sommes encore dans un stade précoce de l’économie circulaire. Certaines technologies manquent à l’appel pour pouvoir aider le modèle à se déployer à grande échelle. Le prix est aussi un frein puisque les matières premières neuves sont souvent moins chères puisqu’elles ne nécessitent pas de tri, de recyclage, de dissociation des composés.

Dans la filière numérique, il est très difficile de recycler les composants à cause de leur petite taille et des technologies manquantes pour le faire de manière importante.

Le manque d’accès à l’information

Pour développer ce schéma circulaire, on a besoin : 

  • d’expertises techniques 
  • de connaissances scientifiques 
  • d’expertises organisationnelles. 

Le travail peut être long et complexe et le manque d’informations sur le sujet, voire même de formations, est un frein à son développement massif.

Le manque de cadre réglementaire et fiscal incitatif

Les politiques publiques commencent à prendre conscience de l’ampleur des enjeux environnementaux et mettent en place des réglementations favorables. 

Il y a par exemple la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui date du 10 février 2020 et d’autres projets de discussion sur l’économie circulaire. Mais les entreprises déplorent l’absence ou le retard de certaines législations et surtout  le manque d’un cadre global incitatif.

On constate que certains équipements reconditionnés ou matières premières secondaires sont plus onéreuses que les alternatives traditionnelles, ce qui n’incite pas les entreprises à s’emparer de la question.

La persistance de barrières psychologiques 

Un des gros points noirs pour sortir d’un schéma traditionnel et adopter l’économie circulaire sont les blocages psychologiques. En entreprise, certaines personnes peuvent le percevoir comme un frein au développement de l’activité, tandis que d’autres sont tout simplement réticentes à l’idée de changer leurs habitudes. 

Il peut aussi être difficile de sortir de l’idée qu’il est nécessaire d’avoir toujours le dernier produit à la mode et que les outils informatiques reconditionnés sont de moindre qualité que les neufs.

Pas d’économie circulaire sans partenaires 

Pour contourner ces différents obstacles, il est nécessaire de nouer des partenariats.

Ces derniers peuvent être : 

  • des pouvoirs publics
  • des associations
  • des instituts de recherche
  • d’autres entreprises

Les 3 modes de gouvernance

Pour lier des éco-partenariats afin de créer une économie circulaire au sein de son entreprise, il existe 3 manières de travailler ensemble : 

  • la gouvernance centralisée
  • la gouvernance distribuée
  • la gouvernance sous forme de plateforme numérique


  1. La gouvernance centralisée 

La gouvernance entre les différents partenaires est principalement effectuée par un seul acteur qui s’occupe de la démarche. 

C’est lui qui prend en charge la plupart des coûts d’organisation et des risques. En contrepartie, c’est aussi lui qui tire le plus de bénéfices de l’ensemble des partenariats noués.

  1. La gouvernance distribuée 

La gouvernance distribuée entre partenaires d’une économie circulaire est plus équitable. On se base sur un schéma de partage égal des coûts, des risques et des bénéfices.

  1. La gouvernance sous forme de plateforme numérique

Ce type de gouvernance se base moins sur la proximité, mais plutôt sur l’efficacité. Les partenaires sont mis en contact sur une plateforme qui met en lumière de nouvelles possibilités de transactions marchandes entre les acteurs.

Les objectifs des partenariats dans l’économie circulaire

Tirer le meilleur parti des ressources locales 

Pour ce faire, les partenaires tentent de répondre à la question : comment tirer avantage de son environnement proche, des activités agricoles ou industrielles voisines ? Par exemple, les entreprises peuvent s’associer afin que les déchets de l’une deviennent l’énergie de l’autre. 

Sécuriser les approvisionnements et les débouchés 

Réfléchir aux alliances locales permet de réduire les déchets, mais surtout, de sécuriser ses matières premières. Grâce à ces engagements croisés, les partenaires créent des boucles fermées de valeur. 

Les difficultés liées à la variation des flux de matières premières secondaires n’existent plus puisque les entreprises ne dépendent plus de facteurs exogènes mais bien des entreprises locales avec qui elles ont créé des alliances.

Structurer les filières d’économie circulaire 

Créer ces boucles d’économie permet de voir les maillons manquants. Des entreprises peuvent se créer pour répondre à ce besoin afin de limiter les gaspillages. L’économie est viable sur le long terme grâce à des acteurs de plus en plus nombreux.

Expérimenter et industrialiser 

On l’a vu, ce qui freine un développement massif, c’est le manque de connaissances et de technologies. Nouer des partenaires permet de mutualiser les coûts d’une exploration technologique ; l’investissement d’un acteur seul est moindre à plusieurs.

Faire naître de nouvelles chaînes de valeur

Les collaborations ont la possibilité de se créer à l’échelle nationale ou continentale. C’est le meilleur moyen pour transformer en profondeur certains secteurs d’activité. D’autant plus si les acteurs de ce modèle économique sont soutenus par les pouvoirs publics, les industriels et les acteurs du monde de la recherche.


Une filière numérique circulaire grâce aux éco-partenaires de Rzilient 


Les partenaires créent un système circulaire vertueux et plus résilient. C’est notamment le vœu de Rzilient dans la filière numérique, qui s’occupe par exemple du matériel informatique de ses entreprises partenaires.

L’objectif principal de Rzilient : faire que le processus de flotte en entreprise devienne une commodité en recréant du lien entre les différents acteurs de la filière numérique responsable.

Les acteurs de la chaîne de valeur du numérique

Les reconditionneurs, fournisseurs et réparateurs

Les collaborations sont nombreuses, nous travaillons surtout avec les acteurs du reconditionnement et de réparation des appareils informatiques suivants : 


Nouer des partenariats permet de sortir de la simple relation fournisseur puisque nous travaillons sur le long terme à la co-conception de services intégrés à la plateforme développée par Rzilient afin de simplifier et standardiser les processus d’approvisionnement durable et de réparation.

De plus, dans un effort de cohérence, nous faisons notre possible pour opérer en circuit court. Nous travaillons donc avec des reconditionneurs en France et en Europe afin de réduire les distances entre leurs ateliers et nos clients. Dans ce contexte, pour une livraison bas carbone, nous collaborons avec :


Nos clients/utilisateurs

Nous en comptons une centaine aujourd’hui. Les nouvelles formes de contrat signées par les deux parties sont ainsi fondées sur la performance et l’usage, non la possession, à travers une approche de services proposés par Rzilient tout du long du cycle de vie des appareils numériques offerts. Nous sommes notamment fiers d’accompagner les acteurs suivants :

Nous nous associons ainsi avec des projets engagés afin de les aider à maximiser leur impact sociétal. Accompagner des projets partageant des valeurs communes dans le but de transformer le monde de l’entreprise est notre raison d’être.


Les acteurs en fin de vie du matériel 

Lorsque le matériel ne peut être reconditionné, nous travaillons particulièrement avec 3 acteurs du secteur en plus de nos reconditionneurs: 

Le travail se fait main dans la main avec une réelle complémentarité des démarches dans les chaînes de valeur respectives. L’enjeu est de maximiser la valeur résiduelle “fin de cycle” des équipements quand le client s’en sépare. 


Les partenaires qui calculent l’empreinte carbone 

Pour réduire son impact environnemental, Rzilient propose la possibilité de louer ses services et du matériel reconditionné. Cela vient compléter les initiatives pour faire baisser son empreinte carbone, d’où les éco-collaborations avec Greenly, Sami et Keewe.


Les acteurs du numérique responsable 

Pour avoir une filière numérique réellement responsable et vertueuse, il faut créer des complémentarités. C’est pour cela que nous travaillons conjointement avec FileVert et Canopé

Le premier intervient au niveau des usages du numérique tandis que le deuxième se concentre sur des ateliers de sensibilisation et de formation, le tout afin d’accompagner vers des pratiques numériques plus durables. Rzilient vient comme une solution concrète d’accompagnement au niveau de la gestion du matériel. 


L’éco-responsabilité au bureau 

Une collaboration tripartite est mise en place avec Adopte un bureau et aKagreen pour introduire plus d’éco-responsabilité au bureau. Les solutions sont complémentaires et interviennent à différents niveaux afin de cultiver plus de bien-être au travail - aKagreen en végétalisant les espaces de travail pour se reconnecter à la nature, Adopte un bureau en fournissant des meubles agréables et durables pour réduire son impact environnemental, et Rzilient en promouvant un numérique à impact positif afin de remettre des pratiques responsables et circulaires au centre de la démarche numérique des entreprises.


Les collaborations entre acteurs engagés 

Nous collaborons également avec des plateformes de référencement de projets responsables ainsi que des médias durables afin d’engager un dialogue à propos de nos sujets en commun et leur donner plus de visibilité auprès du grand public :

Les plateformes de référencement de projets responsables 

Les partenaires média durables 

Que ce soit pour les plateformes de référencement ou les partenaires médias durables, nos collaborations permettent de nourrir leurs bases de données, ce qui augmente en retour notre visibilité et légitimité. Cela vient également nourrir notre SEO pour que nous soyons référencé et reconnu auprès des entreprises comme acteur du numérique responsable - au sein d'une communauté de solutions durables


Les communautés de solutions durables

De nombreux liens étroits sont noués avec des acteurs et actrices du même écosystème. Voici quelques communautés auxquelles nous appartenons et qui oeuvrent pour une filière numérique vertueuse : 


Ces partenariats sont en constante évolution pour amener l’éco-responsabilité toujours plus loin dans le secteur numérique. 
Nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire pour arriver à un secteur réellement responsable, mais nous sommes convaincu·es que l’on peut y arriver si l’on y travaille ensemble.

Escrito por

Audrey Pogu

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